Comme vous le savez, le 12 décembre, la CGT a lancé des mouvements de grève sur les sites de Framatome en réponse à l’appel national de la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie CGT. Les motifs de cette protestation incluent l’opposition aux mesures d’austérité dans la branche, le rejet de la nouvelle convention collective nationale de la métallurgie signée le 7 février 2022, et le refus des propositions indécentes de la direction lors des négociations salariales chez Framatome. Les hostilités ont commencé dès le 11 décembre sur le site de Romans.
Nous suggérons aux salariés en grève de respecter le délai de préavis initial fixé pour le mouvement du 12 décembre 2023. Ils sont encouragés à mettre en pause le conflit pendant la réunion du mercredi 13 décembre 2023, puis à reprendre le travail, favorisant ainsi un climat apaisé pour la seconde réunion de négociations avec la trêve de la CGT. Cependant, cette suspension ne signifie pas l’abandon du mouvement, et il est envisagé de le reprendre si les revendications des salariés ne sont pas prises en compte par la direction.
La CGT n’est pas incluse dans l’intersyndicale comprenant la CFDT, la CFE-CGC et FO pour les NAO 2024. Bien que la CGT n’ait jamais refusé de participer, les autres organisations syndicales l’ont automatiquement exclue, conformément à leur pratique habituelle. À bon entendeur, comprenne qui voudra.
Après des consultations avec les syndicats CGT, qui à leur tour ont consulté leurs syndiqués et les salariés sur leurs sites respectifs, la CGT a ajusté ses revendications pour favoriser le début d’une résolution du conflit.
Les nouvelles revendications incluent : une AG de 4,8% pour tous, avec un talon de 120 €.